Pollution
atmosphérique : les principaux polluants
12.02.08 16:02
Il faut en finir avec
l'air pur, il n'y a pas d'air pur, l'air est toujours un mélange
de substances, une multiplicité d'agents bons ou mauvais
pour la vie, bons ou mauvais pour le nature. L'oxygène
est indispensable à la vie animale mais fut longtemps nuisible
à la toute première vie végétale.
Dans ce contexte, comment se caractérise
la pollution atmosphérique ?
La pollution de l'air n'est pas un air souillé par opposition
à un air pur, mais un air devenu différent, transformé,
une anomalie dans sa diversité naturelle, une modification
de sa composition et de ses caractéristiques usuelles par
la présence ou la surconcentration d'agents chimiques,
biologiques et de particules. Ces polluants proviennent à
la fois de processus naturels et des activités humaines.
Deux types de pollutions bien distinctes nous concernent : celle
de l'air extérieur et celle de l'air intérieur,
la première ayant des conséquences sur la seconde,
et bien au-delà car les intérieures confinés,
mal ventilé concentre la pollution de l'air, d'autant plus
dangereuse que nous y passons souvent la majeure partie de notre
temps.
Voici une liste détaillée des principaux polluants,
de leurs sources et de leurs risques:
Les polluants atmosphériques peuvent se classer selon leur
provenance, ainsi on distingue quatre sources majeures de pollution
:
- Polluants provenant de la combustion : combustion fixe comme
les centrales de production énergétique, usines
et industries, raffinerie, incinérateurs de déchets,
incinération agricole, cheminées, poêles,
chaudière et combustion mobile provenant des véhicules
à moteur:
Le monoxyde de carbone (CO)
Le dioxyde de soufre ( SO2)
Le dioxyde d'azote (NO2)
Le dioxyde de carbone (CO2)
La matière particulaire (MP)
Polluants secondaires - Ozone, MP, PAN
- Polluants provenant de gaz et de produits chimiques:
Odeurs
Tabac
Ammoniac (NH3)
Pesticides
CFC HCFC et Halon
- Polluants volatils dégagés par des matériaux,
métaux, produits chimiques... émis par des objets,
des produits de finitions:
Les formaldéhydes (H2CO)
Les composés organiques volatils (COV)
Le pentachlorophénol (PCP)
L'amiante
Les fibres isolantes
Plomb
Cadmium
- Autres sources et notamment les sources de pollution naturelle:
Poussière, acarien, moisissure..
Les moisissures
Légionelles
Le Méthane (CH4)
Le Radon ( Rn)
1-Combustion :
Le monoxyde de carbone (CO)
Le monoxyde de carbone (CO est un gaz incolore, inodore, non irritant
mais très toxique, voir mortel. Il est produit par la combustion
incomplète de combustibles tels que le gaz naturel, le
fioul, le charbon ou le bois. Les gaz d'échappement sont
une source importante de monoxyde de carbone.
Les empoisonnements mortels au monoxyde de carbone (CO) sont souvent
causés par le disfonctionnement des chaudières,
des cheminées, des poêles à charbon de l'intérieur
: Appareils de combustion (à gaz, fioul, pétrole,
bois ou charbon) non ou mal raccordés à un conduit
d'évacuation ou fonctionnant dans de mauvaises conditions
d'aération ou mal entretenus ; refoulement des gaz de combustion
d'un appareil raccordé à un conduit de fumée
bouchés ou obstrués ou une inversion de tirage provoquée
par une extraction mécanique dans la même pièce
(ex : hotte de cuisine) ; appareils à combustion non utilisés
dans de bonnes conditions (ex : appareil de chauffage d'appoint
utilisé en mode de chauffage principal) ; fuites (mauvaise
étanchéité) de conduits d'évacuation
de gaz de combustion dans leur traversée de pièces
occupées ; gaz d'échappement de moteurs de voitures
en fonctionnement dans des pièces fermées (par ex
: garage attenant à l'habitation) ou insuffisamment ventilées.
Son ingestion peut causer
des nausées et des vomissements. Son inhalation est très
dangereuse, voir mortelle. Le monoxyde de carbone inhalé
se fixe sur l'hémoglobine du sang à la place de
l'oxygène provoquant une intoxication oxycarbonée.
Les symptômes sont les suivants : maux de tête, nausées,
vomissements, vertiges, pertes de connaissance, le coma puis la
mort. La gravité des symptômes est fonction de la
durée d'exposition et de la concentration de monoxyde de
carbone inhalée.
Le seuil de concentration admissible est de 9ppm et mais ne doit
pas dépasser 2ppm au dessus de la concentration extérieure.
Des niveaux d'exposition d'environ 100-800 ppm entraînent
des maux de tête d'intensité variable, et au-delà
: des nausées, la perte de conscience, l'atteinte cérébrale,
décès..
Pour se prévenir des risques du au monoxyde de carbone,
il est important de faire installer et entretenir les appareils
de combustion par des professionnels ; de procéder au ramonage
des cheminées et conduits d'évacuation une fois
par an pour le gaz et 2 fois par an pour le fioul, le bois et
le charbon ; de vérifier la bonne étanchéité
des conduits d'évacuation des fumées ; enfin de
veiller à la bonne aération des locaux disposant
d'appareils de combustion.
Le dioxyde de soufre ( SO2)
Les oxydes de soufre (SOx) en particulier le dioxyde de soufre
sont émis par la combustion de charbon et de pétrole
Le SO2 est un gaz dense, incolore et toxique ; son inhalation
est fortement irritante lorsqu'il se combine avec l'eau et l'oxygène
atmosphérique, le dioxyde de soufre et avec le dioxyde
d'azote est l'une des principales causes des pluies acides, perturbant,
voire détruisant des écosystèmes fragiles.
Le dioxyde d'azote
(NO2)
Les oxydes d'azote (NOx) en particulier le dioxyde d'azote sont
émis à une haute température de combustion
par oxydation de l'azote de l'air. Ils peuvent être perçu
par la brume jaunâtre qui flotte au dessus des villes.
Ils constituent des facteurs de la pollution atmosphérique
par l'ozone, observée notamment en période de canicule.
Il provoque l'irritation des muqueuses dès que leur teneur
(en volume) dépasse 0,0013 %.
Leur présence dans l'air intérieur est due à
des sources externes (foyers pour l'industrie et le chauffage,
trafic automobile) ou internes telles que les appareils fonctionnant
au gaz (cuisinières, chaudières, chauffe-eau, poêles
à pétrole) et dans une moindre mesure, les poêles
à bois ou à essence et la fumée de cigarette.
Le seuil maximal admissible
fixé par l'OMS est de 400 µg?m-3 de moyenne sur 1
heure, et 150 µg?m-3 de moyenne horaire sur 24 heures.
Associer à l'eau, ils produisent de l'acide nitrique HNO3
; l'un des responsables des pluies acides.
Le dioxyde de carbone
(CO2)
Le dioxyde de carbone (CO2) un gaz à effet de serre émis
par la combustion de produit organique et des énergies
fossiles. Dans les conditions normales de température et
de pression le dioxyde de carbone est un gaz incolore, inodore
et à la saveur piquante communément appelée
gaz carbonique ou encore anhydride carbonique.
Il est présent dans l'atmosphère dans une proportion
approximativement égale à 0,0375 % en volume, dans
cette décennie (années 2000), soit 375 ppmv (parties
par million en volume). Mais elle augmente rapidement, d'environ
2 ppmv/an, de par les activités humaines de consommation
des combustibles fossiles : charbon, pétrole, gaz.
Notre système
respiratoire et circulatoire est très sensible au CO2 :
Une augmentation minime de la concentration en CO2 de l'air inspiré
accélère quasi-immédiatement le débit
respiratoire qui est normalement de 7 litres/minute (sous 0,03%
de CO2 dans l'air inspiré), et qui passe à 26 litres/minutes
(pour 5% de CO2 dans l'air inspiré).
Le CO2 est un toxique pour l'homme à des doses relativement
faibles et pour des temps d'exposition de quelques minutes seulement
: 1000 ppm (0,1%) est la valeur maximale admise pour le dimensionnement
des systèmes de conditionnement de l'air, à l'intérieur
des bâtiments et maisons d'habitation :
- A partir de 0,1 %, (1000 ppm), le CO2 devient un des facteurs
d'asthme ou du syndrome des bâtiments.
- Au dessus de 0,5% (5000 ppm), la valeur maximale d'exposition
professionnelle retenue dans la plupart des pays, et la valeur
maximale admise pour le dimensionnement des appareillages d'air
conditionné dans les avions sont dépassées.
- trois fois ce taux (1,5%, ou 15000 ppm) est la valeur maximale
d'exposition professionnelle sur une durée maximale de
10 minutes.
- Au delà de 4% de CO2 dans l'air (40000 ppm) le seuil
des effets irréversibles sur la santé est atteint
(c'est le seuil qui justifie une évacuation immédiate
de locaux). A partir de 10% et d'une exposition dépassant
10 minutes, sans une action médicale de réanimation,
c'est la mort.
Il est utile de prévoir un système de contrôle,
comme des détecteurs de CO2 informant sur la bonne ventilation
du bâtiment et des taux de concentration de CO2 dans l'air
intérieur.
La matière
particulaire (MP)
La matière particulaire (MP) est émise par la fumée
et les poussières. Elle peut contenir différents
types de contaminants (fumée de tabac, fibres, spores de
moisissures, biocontaminants, allergènes, produits de combustion,
poussières naturelles, pollens, moisissures, fumées,
particules fines des gaz d'échappement automobiles...)
ayant chacun une action potentielle spécifique sur la santé.
La fraction PM10 désigne
les particules en suspension de 10 micromètres de diamètre
et moins capable d'entrer dans la cavité nasale. PM 2.5
désigne les particules de 2,5 micromètres de diamètre
et moins capable de pénétrer les bronches et les
poumons. Ainsi les effets des particules dépendent de leur
taille. Elles sont mises en cause dans l'apparition de pathologies
respiratoires à court terme (inflammation, allergies respiratoires,
asthme) ou long terme (cancer, broncho-pathologie chronique obstructive
- BPCO).Les particules aériennes peuvent véhiculer
des bactéries et des virus et favoriser la dissémination
des maladies infectieuses. Par ailleurs, une interaction entre
les particules et les allergènes peut survenir et amplifier
la réaction allergique.
Les feux de bois dans
les poêles et cheminées peuvent ajouter des quantités
importantes de particules de fumée dans l'air, l'intérieur
et l'extérieur.
En cas de risque important, il est utile de faire une analyse
de la qualité de l'air intérieure et concentration
des contaminants.
Le seuil maximum de matière particulaire : MP10 est de
50ug/m3
Afin de minimiser leur présence, il est conseillé
de limiter les lieux d'accumulation des poussières et de
prévoir l'entrée comme un lieu d'entretien facile
avec un paillasson régulièrement nettoyé.
Polluants secondaires - Ozone, MP, PAN
Les polluants peuvent être classés comme étant
primaire ou secondaire. Les polluants primaires sont des substances
directement émises par un processus, tels que ceux cités
précédemment. Les polluants secondaires ne sont
pas émis directement, ils se forment dans l'air par réaction
entre les polluants primaires. Un exemple important d'un polluant
secondaire est l'ozone au niveau du sol. Certains polluants peuvent
être à la fois primaire et secondaire: c'est à
dire qu'ils sont à la fois rejetés directement et
formés à partir d'autres polluants primaires.
Les principaux polluants secondaires incluent:
- La matière particulaires primaires formés à
partir de gaz polluants tels que le dioxyde d'azote (NO2).
- L'ozone troposphérique (O3) résultant de la transformation,
sous les effets du rayonnement solaire, de polluants (NO2, CO,
COV) essentiellement produits en zone urbaine par les véhicules.
Extrêmement toxique à respirer, c'est un gaz très
réactif, qui possède une odeur âcre. Il ne
faut pas le confondre avec l'ozone présent au niveau de
la stratosphère (à 10 km d'altitude) qui forme une
protection des rayons du soleil.
- Le Péroxyacetylnitrate (PAN) formé par les oxydes
d'azote et les COV est aussi présent dans la pollution
urbaine et constitue un puissant irritant respiratoire et oculaire.
2- Gaz et polluant
chimique
Odeurs
Les odeurs et la pollution olfactive concernent l'ensemble des
nuisances qui affectent l'odorat et qui sont véhiculées
par l'air et le milieu environnant. Elles peuvent provenir des
ordures, des eaux usées, des procédés industriels
Pour devenir odorante, une molécule doit être captée
par le système sensoriel olfactif, et transformée
en un message intelligible (message nerveux) pour le système
nerveux central. Les odeurs sont généralement dues
à une multitude de molécules différentes,
en concentrations très faibles, mélangées
à l'air que nous respirons. La plupart des composés
odorants sont détectés à des niveaux très
faibles par rapport aux niveaux toxiques. A l'inverse, des gaz
très toxiques comme le monoxyde de carbone n'ont aucune
odeur.
Les odeurs peuvent être
mesurées par un olfactomètre qui permet d'exprimer
la concentration de l'odeurs en Unité d'Odeurs Européenne
par mètre cube d'air (oue/m3).
Sources des principales
activités génératrices d'odeurs:
Raffineries : gaz et
systèmes de récupération de gaz, chaudières
Industrie chimique inorganique : acide phosphorique
Industrie chimique organique : pharmacies, insecticides
Industrie papetière, Sidérurgie
Stations d'épuration des eaux usées, déchets
divers : ordures ménagères, déchets de poissons,
déjections d'animaux
Industrie agroalimentaire et élevage intensif et concentré,
épandage en surface (lisiers, boues, produits de traitement,
etc.), traitement de sous-produits d'animaux : équarrissages,
fondoirs, hydrolyse des plumes, déshydratation des fientes
de volailles, etc.
Tabac
La fumée de tabac provenant des cigarettes, pipes ou cigares
contient entre 3000 et 4000 substances dangereuses dont 43 cancérigènes
comme la nitrosamine ou le monoxyde de carbone.
La fumée de tabac irrite les yeux, le nez et la gorge des
personnes qui y sont exposées, elle est particulièrement
dangereuse pour les nourrissons, les enfants, les femmes enceintes
Un risque plus élevé de cancer du poumon a été
mis en évidence parmi des non fumeurs exposés à
la fumée de tabac.
Les fumoir et les zones fumeurs doivent être conçu
en pression négative ou à l'extérieure à
au moins 8m des entrées, prises d'air extérieur,
fenêtres
Ammoniac (NH3)
L'ammoniac (NH3) est un gaz incolore à odeur piquante,
plus léger que l'air. Il se liquéfie facilement.
Soluble dans l'eau, il produit l'ammoniaque. A l'état gazeux
comme à l'état liquide, cette substance toxique
et irritante provoque des douleurs et des brûlures.
Sous forme gazeuse, l'ammoniac est utilisé par l'industrie
pour la fabrication d'engrais, d'explosifs et de polymères.
Il est principalement émis dans l'atmosphère les
activités industrielles et la fertilisation agricoles avec
l'application des engrais.
Pesticides
Les Pesticides désignent un certain nombre de substances
naturelles ou synthétiques capable d'éliminer tout
organismes vivants considérés comme indésirables,
nuisibles ou parasitaires
L'utilisation des pesticides n'est
pas seulement réservé à l'agriculture, elle
est aussi très répandue à l'intérieur
des bâtiments à travers les produits insecticides,
mais aussi par l'émanation des matériaux traités
introduits dans le bâtiment : meubles, bois, cuir, tapis.
Ils proviennent aussi de champs agricoles traités à
proximité.
Ils se dégradent
beaucoup moins vite à l'intérieur qu'à l'extérieur
et peuvent se fixer sur les meubles, les tapis, les tentures,
etc.
Le risque le plus grand
pour la santé réside dans l'exposition à
long terme à de faibles concentrations de pesticides et
les conséquences sont multiples suivants les substances
: cancers, affaiblissement du système hormonal, effets
toxiques sur le système immunitaire. Le lindane par exemple
est un pesticide utilisé dans le traitement du bois, comme
dans l'agriculture, il attaque le système nerveux, le foie
et les reins, et il est peut-être un agent cancérigène
et / ou perturbateur endocrinien.
Pour éviter l'utilisation de pesticide, il est bon de développer
des méthodes alternatives et aussi efficaces, comme l'utilisation
de bois sec, résistant aux xylophages et champignons pour
les constructions en bois...
CFC HCFC et Halon
Les CFC, les HCFC et les Halons ( aussi appelé Fréons
)sont des substances gazeuse et liquide composées de carbone,
de chlore et de fluor dont l'intérêt réside
dans leurs propriétés chimiques: inerte, stable,
ininflammable et non toxique. Depuis les années 1930, ils
ont été utilisés comme réfrigérants
pour les climatiseur, les réfrigérateurs et les
chambres froides industrielles , comme gaz propulseur des aérosols
et extincteurs, comme matières premières dans la
synthèse de composés organiques, comme solvants,
et comme agents d'expansion dans les mousses isolantes.
Les atomes de chlore présents dans les CFC, les halons
et les HCFC sont responsables de l'effet destructeur sur la couche
d'ozone qui protège la Terre à haute altitude (stratosphère)
en absorbant les rayonnements ultraviolets de haute énergie.
Ils agissent aussi comme un gaz à effet de serre de manière
beaucoup plus importante que le CO2, demeurant longtemps dans
l'atmosphère ( entre 60 et 110 ans) et donc s'y accumulant.
Depuis 1987 la fabrication
de CFC, de HCFC et de Halon a diminué, elle est interdite
en Europe depuis 2000. Les halons furent interdits dès
1994, mais les pays en voie de développement conservent
le droit d'en fabriquer jusqu'à 2010. Le protocole de Copenhague
appelle à l'interdiction des HCFC d'ici 2030 pour les pays
industrialisés et 2040 pour les pays en développement.
Au Canada, on estime qu'en 2010 les émissions de HCFC seront
diminuées de 65% par rapport à celles de 1996, diminuées
de 90% en 2015, de 99.5% en 2020 et enfin complètement
interdites en 2030.
Ces substances furent
remplacés majoritairement par les HFC, des composés
ne contenant que des atomes de carbone, de fluor et d'hydrogène
(sans chlore) non destructeur pour la couche d'ozone, mais les
HFC constituent également un gaz à effet de serre.
3-Polluants volatils
dégagés par des matériaux, métaux,
produits chimiques...
Le formaldéhyde (H2CO)
Le formaldéhyde (H2CO) appartient à la famille des
aldéhydes, il est présent dans de très nombreux
produits et matériaux de construction: mousses isolantes,
laques, colles, vernis, moquettes, peintures, encres, résines,
papier, produits ménagers, solvant, pesticides. Il se trouve
dans la plupart des panneaux en particules et en fibres de bois
agglomérées comme le médium, le contreplaqué,
l'OSB ou le triply, présent dans leur colle (liants ou
colles urée-formol). Il est également utilisé
dans les textiles ainsi que dans certains médicaments et
cosmétiques. Il peut être produit par réactivité
chimique entre l'ozone et certains COV présents dans l'air,
ou bien provenir de combustion (fumée de tabac, bougies,
bâtonnets d'encens, cheminées à foyer ouvert,
cuisinières à gaz, poêles à pétrole),
de produits d'usage courant (produits d'entretien et de traitement,
produits d'hygiène corporelle et cosmétiques)
De faible poids moléculaire, cette substance a la propriété
de devenir gazeuse à température ambiante.
Le formaldéhyde est un irritant des yeux, du nez et de
la gorge. Depuis 2004, il est considéré par l'OMS
comme cancérogène certain du nasopharynx et des
fosses nasales. Certaines études épidémiologiques
sur les effets de l'exposition prolongée au formaldéhyde
ont également mis en avant des effets allergiques et un
impact sur l'appareil respiratoire. L'OMS recommande que sa concentration
dans l'air soit inférieure à 0,1mg/m3.
Six autres substances
de la même famille des aldéhydes sont présentes
dans l'air :
Acétaldéhyde
: Issus de photochimie, fumée de cigarettes, photocopieurs,
panneaux de bois brut, panneaux de particules
Benzaldéhyde : Issus de peintures à phase solvant,
photocopieurs, parquet traité
Héxaldéhyde : Issus de panneaux de particules, émissions
des livres et magazines neufs, peintures à phase solvant,
produit de traitement du bois (phase aqueuse), panneaux de bois
brut
Sobutyraldéhyde/butyraldéhyde : Issus des photocopieurs
Sovéraldéhyde : Issus de parquet traité,
panneaux de particules
Valéraldéhyde : Issus des émissions des livres
et magazines neufs, peintures à phase solvant, panneaux
de particules.
Les composés
organiques volatils (COV)
Les composés organiques volatils (COV), forment un ensemble
de composés appartenant à différentes familles
chimiques. Les COV sont largement utilisés dans la fabrication
de nombreux produits, matériaux d'aménagement et
de décoration : peinture, vernis, colles, nettoyants, bois
agglomérés, moquette, tissus neufs, hydrocarbures,
solvants... Ils sont également émis par le tabagisme
et par les activités d'entretien et de bricolage. Leur
point commun est de s'évaporer plus ou moins rapidement
à la température ambiante et de se retrouver ainsi
dans l'air. Les COV sont souvent plus nombreux et plus concentrés
à l'intérieur qu'à l'extérieur compte
tenu de la multiplicité des sources intérieures.
La concentration admissible
dans l'air des composés organiques volatils ne doit pas
dépasser 500ug/m3
Un de ces COV, le 4-phenylcyclohexene
(4-PC) est principalement responsable de l'odeur associée
à l'installation de nouvelles moquettes. D'autres COV détectés
dans les émissions de la moquette comprennent le styrène,
le toluène, le formaldéhyde, une variété
de benzènes et beaucoup d'autres. Les joints et les colles
sont également sources d'émissions. Au cours du
processus de fabrication des produits chimiques, comme les colorants,
de pesticides, fongicides, ignifuges et anti-taches revêtements
y sont ajoutés. Ces additifs sont souvent rejetés
dans l'air intérieur.
La concentration admissible dans l'air du 4 phénycyclohexène
(4-PC) est de 6,5 ug/m3
Voici une liste d'autres
COV et de leurs sources potentielles :
(+/-) alpha pinène : Désodorisant, parfum d'intérieur,
produit d'entretien
1,4 dichlorobenzène : Anti-mite, désodorisant, taupicide
1,1,1-trichloroéthane : colle
1,2,4-triméthylbenzène : Solvant pétrolier,
carburants, goudrons, vernis
1-méthoxy-2-propanol : Laques, peintures, vernis, savons,
cosmétiques
2-butoxyéthanol : Peintures, vernis, fongicides, herbicides,
traitement du bois, calfatage siliconé
2-éthoxyéthanol : Peintures, laques, vernis
2-éthoxyéthyl acétate : Sources non connues
2-éthyl-1-hexanol : Solvants aqueux
Benzène : Carburants, fumée de cigarette, produits
de bricolage, d'ameublement, de construction et de décoration
Butyl-acétate : Parquet, solvants
Cyclohexane : Peintures, vernis, colles
Décane : White-spirit, colles pour sol, cires, vernis à
bois, sol, moquettes, tapis
Ethylbenzène : Carburant, cires
Isopropyl-acétate : Sources non connues
Limonène : Désodorisant, parfum d'intérieur,
cires, nettoyants pour sol
m/p-xylène et o-xylène : Peintures, vernis, colles,
insecticides
Styrène : Matières plastiques, matériaux
isolants, carburants, fumée de cigarette
Tétrachloroéthylène : Nettoyage à
sec, moquettes, tapis
Toluène : Peintures, vernis, colles, encres, moquettes,
tapis, calfatage siliconé, vapeurs d'essence
Trichloroéthylène : Peintures, vernis, colles, dégraissant
métaux
Undécane : White-spirit, colles pour sol, cires, vernis
à bois, nettoyants sol
Le pentachlorophénol
(PCP)
le pentachlorophénol (PCP) est un dérivé
du chlore et du phénol est utilisé comme fongicide
pour le traitement du bois, le blanchiment de la pâte à
papier, le traitement du textiles à partir de fibres naturelles
Irritant la peau, les yeux et les voies respiratoires, sa nocivité
et sa toxicité ont rendu son utilisation pratiquement interdite
dans les pays industrialisé.
L'amiante
Même si son utilisation a été interdite dans
de nombreux pays, l'utilisation massive de l'amiante dans le passé
a laissé ce matériau potentiellement très
dangereux dans de nombreux endroits. Le danger de l'amiante vient
de ses fibres suffisamment fines pour pénétrer profondément
dans l'appareil respiratoire par inhalation. Les risques sont
proportionnels à la quantité de fibres inhalées.
L'amiante peut provoquer un mésothéliome (cancer
de la plèvre) ou un cancer du poumon par inhalation de
fibres.
L'amiante est un minéral
d'origine naturelle, ses fibres offrent des propriétés
de résistance thermique, mécanique et chimique exceptionnelles
ayant favorisé leur utilisation pour une large variété
de produits :
Les flocages pour la protection incendie des structures ainsi
que les calorifugeages des conduites de chauffage peuvent libérer
spontanément des fibres dans l'air lorsqu'ils sont dégradés.
Les matériaux semi-durs comme certaines plaques de faux
plafonds et certains revêtements à base de plâtre
projeté peuvent également libérer des fibres
lorsqu'ils sont manipulés ou font l'objet de chocs ou de
vibrations. Des matériaux, comme l'amiante-ciment (plaque
de bardage, de toitures, de canalisations) ou certains revêtements
du sol peuvent libérer des fibres d'amiante lorsqu'ils
sont soumis à une action mécanique directe (découpe,
ponçage, perçage,...).
On peut également trouver des fibres d'amiante dans certains
produits d'usage domestique comme certains gants de cuisine isolants,
housses de table à repasser, grille-pains à poser
sur la gazinière, radiateurs à accumulation, etc.
Ces produits libèrent plus de fibres d'amiante lorsqu'ils
sont usagés ou endommagés.
La présence d'amiante
doit être diagnostiqué par un professionnel agréé
lors de l'achat d'un bien immobilier et avant tout travaux. En
cas de présence, un désamiantage doit être
également conduit par une entreprise spécialisée
dans ce domaine.
Les fibres isolantes
Les fibres constituant les laines d'isolation (laine de verre,
de roche...) peuvent être libérées dans l'air
lors des manipulations liées à leur mise en place
ou à leur enlèvement. Ces isolants peuvent se trouver
dans les doublages des murs, dans les combles, les greniers, en
toiture, les faux plafonds et parfois dans les gaines techniques
qui relient les étages.
Les fibres des laines
sont des irritants pour la peau et les yeux et ont été
classées comme cancérogène possible chez
l'être humain. Les nouvelles fibres mises au point sur le
marché ont une persistance dans l'organisme plus faible,
ce qui leur permet de ne plus être classées cancérogène
par la réglementation.
Il est préférable
aussi pour des raisons thermique de placer l'isolant à
l'extérieur du bâtiment, de cette manière
la laine de roche ou la laine de verre sera séparé
des pièces.
En cas de rénovation, il est utile de vérifier que
ces isolants soient bien encloisonné et ne soient pas en
contact avec l'air intérieur. La ventilation se chargerait
alors de disséminer dans le bâtiment les poussières
fibreuses émises par ces isolants.
Plomb
Le plomb et ses dérivés (sels de plomb, céruse,
etc.) ont été largement utilisés pendant
plusieurs siècles pour l'adduction d'eau, les peintures,
les carburants,...
Les concentrations atmosphériques en plomb sont généralement
très basses et l'air ne constitue pas la voie principale
de contamination, à l'exception de la peinture au plomb
qui en se dégradant dégage de la poussière
et peut être inhalé. Le plomb absorbé par
le biais de l'alimentation et de l'eau constitue la part principale
des apports. Les canalisations en plomb des réseaux intérieurs
de distribution d'eau peuvent constituer une source importante
de contamination conduisant à des intoxications graves
chez les enfants (saturnisme).
L'intoxication peut aussi être accidentelle chez les ouvriers
de chantiers de réhabilitation de logement ancien par ingestion
massive de poussière de plomb lors de travaux de plomberie
ou sur les peintures au plomb.
Cadmium
Le cadmium est un métal blanc argenté qui en état
ébullition dégage des vapeurs jaunes toxiques.
Sa concentration dans l'air urbain industriel peut être
très élevé, il est aussi présent dans
la fumée de tabac.
Très toxique sous toutes ses formes (métal, vapeur,
sels, composés organiques), il provoque notamment chez
l'homme des problèmes rénaux et l'augmentation de
la tension.
4- Autres sources
et sources naturelles
Poussière,
acarien, moisissure..
La poussière est un mixte d'une multitude d'agents d'origine
organiques, inorganiques, biologiques et chimiques. La poussière
extérieure pénètre dans les constructions
lorsque de grandes superficies de terres sans végétation
l'entourent, il est donc conseillé de planter les sols
proches des bâtiments. L'utilisation d'une grille gratte-pied
ou simplement d'un paillasson est également astucieuse
pour limiter l'entrée des poussières de terre et
les particules. Les éléments de poussières
les plus nocifs sont les particules de 10 micromètres de
diamètre et moins capable d'entrer dans la cavité
nasale ( PM10 ) et les particules de 2,5 micromètres de
diamètre et moins capable de pénétrer les
bronches et les poumons (PM2,5). ( cf PM10 )
La poussière intérieure peut également provenir
des squames d'animaux domestiques, des petites particules de la
peau et des cheveux humains décomposés, de la terre
des plantes d'intérieur, ou de leur pollen.
La poussière peut contenir des acariens : êtres vivants
microscopiques d'environ 1/3 de mm (de la famille des araignées)
et puissant allergènes, se nourrissant des squames de peau
humaine, ils se développent dans les lieux où ils
trouvent à manger (dans la poussière) et où
ils peuvent vivre et se reproduire (humidité) : literies
(matelas, sommiers tapissiers, couettes, oreillers...), canapés
et fauteuils en tissus, tissus d'ameublement, tapis et moquettes
Leur développement est optimal à une température
comprise entre 15 et 25°C et une humidité relative
entre 65 et 80%. Les substances allergéniques se trouvent
essentiellement dans les déjections des acariens et les
débris de carapaces, microparticules de 5 µm qui
pénètrent en profondeur dans les poumons.
Pour s'en prémunir, il est préférable de
réduire l'humidité (entre 45 et 60%) par l'aération
et l'assèchement de l'air et de conserver une température
moyenne de 18 à 20°C maximum. On doit aussi supprimer
les niches d'accumulation de poussière dans laquelle se
développent les acariens.
Il faut cependant éviter les tissus et produits dit "anti-accariens"
qui constituent simplement des insecticides et des pesticides
pouvant être également nuisible pour la santé.
Les moisissures
Les moisissures constituent le développement de champignons
microscopiques capables de coloniser des supports de nature variée
(bois, papier, tissus, produits alimentaires, ..) en présence
d'une humidité favorable et suffisamment des éléments
nutritifs. Elles libèrent dans l'air des spores en grande
quantité et/ou des substances odorantes (odeur de moisi)
voire toxiques (mycotoxines, composés organiques volatils),
responsable d'allergie ou d'irritations des muqueuses
L'humidité favorise leur croissance : Les pièces
humides (salle de bains ...) mal ventilées, le bas des
murs mal isolés ou avec des défauts d'étanchéité,
sont des lieux propices au développement des moisissures.
Pour cette raison, il est bon de ventiler après les activités
qui produisent beaucoup d'humidité (bain, douche, cuisson...)
afin d'éviter les condensations permanentes sur les surfaces
(murs, meubles, ...). Il est également conseillé
d'assécher rapidement tout dégât des eaux,
et d'éviter les fuites d'eau chroniques (toiture, joints,
tuyauterie, plomberie, maçonnerie, menuiserie, ...)
Légionelles
Les légionelles sont des bactéries présentes
dans l'environnement naturel (eau et sol) où elles sont
généralement inoffensives pour l'homme. En revanche
dans les bâtiments ou les installations industrielles, elles
peuvent se trouver dans des conditions favorables à leur
prolifération. Lorsqu'elles se retrouvent en suspension
dans l'air associés à des gouttelettes d'eau, elles
peuvent être respirées et être ainsi à
l'origine de maladies de l'appareil respiratoire.
Ainsi, on les trouve fréquemment dans les réseaux
d'eau chaude car elles préfèrent les températures
entre 25 et 45°C mais elles séjournent également
dans tous les milieux aquatiques naturels ou artificiels : réseaux
d'eau froide, réservoirs des tours aéro-réfrigérantes,
systèmes de climatisation, humidificateurs, bassins et
fontaines, jacuzzi, brumisateurs...
La légionelle
provoque deux types de maladies de l'appareil respiratoire :
l'une bénigne,
la fièvre de Pontiac (95% des cas) : l'infection se manifeste
par un syndrome grippal avec fièvre, frissons, douleurs
musculaires, maux de tête, vertiges et parfois diarrhée.
Rarement diagnostiquée comme telle, cette forme guérit
spontanément en 2 à 5 jours ;
l'autre grave, la légionellose (5% des cas) : elle se traduit
par une infection pulmonaire, souvent sévère, associée
à des troubles digestifs et à une confusion mentale.
Elle entraîne le décès dans 10 à 30%
des cas mais peut être guérie par la prise d'antibiotique
dès l'apparition des premiers symptômes.
Pour éviter les risques de prolifération de légionnelle,
lors de la conception des réseaux d'eau chaude sanitaire,
il s'agit d'éviter les zones de stagnation d'eaux (coude,
bras morts ...) , de maintenir la température de l'eau
en dessous de 25°C ou au-dessus de 45°C (attention aux
risques de brûlures), de calorifuger les conduites d'eau
froide pour éviter le réchauffement de l'eau, de
lutter contre l'entartrage et la corrosion des éléments
de robinetterie, d'entretenir les réservoirs et les circuits
de distribution (vidanges régulières, détartrages
et désinfections par choc thermique ou chloré),
Le Méthane (CH4)
Le méthane (CH4) est un hydrocarbure qui constitue le composant
principal du gaz naturel et du biogaz issu de la fermentation
de matières organiques animales ou végétales
en l'absence d'oxygène. Il est fabriqué par des
bactéries méthanogènes qui vivent dans des
milieux anaérobiques, il se dégage naturellement
des zones humides peu oxygénées comme les marais
et les terres inondées. Il se forme aussi dans l'estomac
des mammifères
Le méthane est inodore, et non toxique. Il peut cependant
provoquer des asphyxies en prenant la place de l'oxygène
dans l'air. Rejeté dans l'atmosphère, il est reconnu
comme l'un des principaux gaz à effet de serre, sa récupération
en biogaz comme source d'énergie est donc conseillé
pour limiter ses émissions. ( voir énergie)
Le Radon ( Rn)
Le radon ( Rn) est un gaz radioactif naturel, inodore, incolore,
issu de la désintégration de l'uranium et du radium
donc extrêmement cancérigène. Le radon provoque
plusieurs milliers de cas annuels de cancer du poumon liés
à l'exposition dans les bâtiments.
Présents naturellement dans la croûte terrestre,
en particulier dans les roches granitiques et volcaniques, le
radon émis par le sol, se diffuse dans l'air et pénètre
dans les bâtiments et s'accumule dans certaines parties
par effet de confinement. Sa concentration diminue rapidement
avec les étages, les sous-sols et les rez-de-chaussée
sont les plus affectés.
Les régions les plus concernées par le risque lié
au radon sont celles situées sur les massifs anciens :
( Pour la France : le Centre, la Bretagne, les Vosges, les Alpes
et la Corse, plus d'informations sont disponibles sur le site
web du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment : http://kheops.champs.cstb.fr/Radon
)
Il existe des tests de pollution pour le radon donné par
la mesure d'activité volumique.
Les seuils d'actions réglementaires sont les suivants :
- Sous 400 Bq/m3, aucune action n'est obligatoire.
- Entre 400 et 1000 Bq/m3, on demande une action corrective simple
- Au delà de 1000 Bq/m3 : des actions correctives rapides
sont impératives
Emanation radioactive naturelle, les risques liés aux radons
sont difficiles à éviter, on peut simplement les
limiter en assurant une bonne ventilation au bâtiment, en
particulier au sous-sol et au rez-de-chaussée. Les prises
d'air neuf devront être localisée en hauteur et le
mieux est d'éviter les systèmes de puit canadien.
Enfin il est conseillé d'assurer la meilleure étanchéité
à l'air possible entre le bâtiment et son sous-sol.
Les Pollens et toxines
émis par les plantes
Les plantes sont de formidables chimistes, et leur capacité
de synthèse leur permettent de se reproduire, mais aussi
de se défendre, de séduire, et même de communiquer
Ces substances chimiques (pollen, toxines
) peuvent
être irritante voir toxique pour l'homme. La sensibilité
au pollen dépend de chaque individu, il peut provoquer
des irritations, voir des allergies
comme le pollens de
graminées (dactyle, phéole, ivraie) et de bétulacées
(aulne, bouleau, charme, noisetier).
D'autre source naturelle
de pollution peuvent être notées, comme la fumée
dans les incendies de forêt, ainsi que l'activité
volcanique, qui produit du soufre, du chlore, les cendres et les
particules.
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